L’agriculture dans le Finistère, c’est…

exploitations

ETP générés chaque année par la production agricole

hectares de SAU moyenne

1er département breton avec un nombre de salariés qui dépasse celui des chefs d’exploitations

L’agriculture dans le Finistère, c’est aussi une variété de productions…

L’élevage

Le lait, à la pointe de la qualité

L’activité laitière est dominante en Finistère : 2 540 exploitations laitières en 2018, soit 27% des exploitations du département (cheptel moyen : 78 vaches). La valeur génétique de nos cheptels est reconnue internationalement. La politique sanitaire conduite de manière volontaire depuis de nombreuses années, garantit la qualité des animaux commercialisés. La profession a mis en place un réseau d’organismes techniques. Les premiers laboratoires de contrôle de la qualité ont ainsi été créés il y a 30 ans. Des normes de qualité très strictes conditionnent le prix payé à l’éleveur. Les producteurs mettent en œuvre le code d’hygiène européen et la charte de bonnes pratiques d’élevage. Les plus grands groupes coopératifs et privés assurent la fabrication de beurre, de poudre de lait et d’emmental, et se lancent dans des produits élaborés et innovants. La filière laitière bretonne représente 35 000 emplois directs dont 22 000 pour la production.

Le porc, dans toutes les assiettes

56% du cheptel français de porcins est élevé en Bretagne. L’essentiel de la production porcine finistérienne est issu d’élevages naisseurs-engraisseurs comptant 220 truies en moyenne, réunis au sein de groupements de producteurs qui assurent le suivi technique et sanitaire. La commercialisation s’effectue à partir d’un prix de référence commun, issu d’une confrontation de l’offre et de la demande organisée par le Marché du Porc Breton. La traçabilité de la viande est assurée par un organisme indépendant, Uniporc Ouest. Volontaires, les producteurs sont fortement engagés dans des démarches qualité et, en particulier, dans la charte des bonnes pratiques en élevage de porcs. La filière porcine bretonne représente près de 30 000 emplois directs, dont 6 400 pour la production. Une exploitation porcine moyenne génère 11 emplois.

La viande bovine, une offre diversifiée

La production de viande bovine provient pour moitié des vaches laitières, l’autre moitié étant issue de races à viande : Charolaise, Limousine, Blonde d’Aquitaine, Salers… Ces bovins sont alimentés principalement par les fourrages de la ferme. La production couvre la plupart des types d’animaux destinés à la boucherie : vaches, génisses, jeunes bovins, taureaux et veaux de boucherie… Les éleveurs sont organisés en groupements de producteurs ou coopératives qui leur assurent l’appui technique et la commercialisation des animaux. Cet appui leur permet notamment de répondre aux besoins du marché et aux attentes des consommateurs : identification des animaux, traçabilité des produits… En Bretagne, la production globale de viande bovine s’élève à 156 000 tonnes en 2021. La filière viande bovine bretonne représente plus de 10 000 emplois directs.

La volaille, pour tous les goûts

La Bretagne est la 1ère région française en capacité d’élevage de poules (œufs de consommation ou à couver) : 1 poulet français sur 3 est produit en Bretagne. Cette production est essentiellement organisée par de grands groupes qui structurent et organisent les conditions d’élevage, d’abattage et de commercialisation. L’éleveur ou le groupement d’éleveurs réalise les investissements en bâtiments et matériels, et en assume les risques. Fortement exportateurs, nous sommes en concurrence avec des pays tels que les États-Unis, le Brésil ou la Chine. Face à cette situation, la filière porte ses efforts sur la diversification et l’élaboration de produits toujours plus faciles à préparer. Le Finistère est aussi le 3ème département français en production d’œufs de consommation. La filière avicole bretonne représente près de 18 000 emplois directs. Une exploitation avicole moyenne génère 6,5 emplois.

Les productions végétales

Céréales et fourrages, les bonnes pratiques culturales

Les surfaces consacrées au maïs-fourrage sont en baisse et l’herbe représente 40 % de la surface agricole départementale. Les céréales occupent la presque totalité des superficies consacrées aux grandes cultures : le blé tendre en représente la moitié. Viennent ensuite le maïs grain, l’orge, le triticale et l’avoine. Les plantes oléoprotéagineuses (colza, pois,…) n’occupent qu’une faible part des surfaces emblavées. Les efforts des agriculteurs visent à concilier la maîtrise des coûts de production, le rendement et les exigences environnementales. La quasi-totalité de ces céréales est destinée à la nutrition animale et trouve donc ses débouchés auprès des usines d’aliment du bétail de la région, quand elle n’est pas utilisée directement dans l’exploitation.

Les légumes, entre tradition et innovation

La Bretagne valorise différents types de productions : les légumes de plein champ pour le marché du frais et pour la transformation, les cultures sous serre et le maraîchage. On compte 3 700 exploitations légumières en Bretagne en 2020. La filière légumière bretonne représente près de 15 000 emplois directs, dont 8 500 pour la production agricole. Une exploitation légumière en Bretagne génère près de 9,6 emplois directs. Avec 40% des volumes nationaux, la Bretagne est la première région de production de légumes destinés à la transformation : pois, haricot vert, flageolet, épinard, chou-fleur, brocoli, céleri-branche… Elle a su s’adapter aux évolutions des modes de consommation et en particulier à l’attrait des consommateurs pour les produits surgelés pour relancer la production de ces légumes qui nécessitent un suivi technique précis. Et la Bretagne représente 18 % des surfaces nationales destinées à la production de légumes frais bio. Avec plus de 2000 producteurs, le Finistère est l’un des premiers département français pour la production de choux-fleurs (41% de la production nationale), artichauts (30%) et échalotes (64%). La production est implantée sur la côte nord du département où elle bénéficie de conditions agro-climatiques favorables. Les organisations de producteurs sont coordonnées par un Comité Economique Régional (CERAFEL) doté d’une marque collective, « Prince de Bretagne » qui regroupe 25 légumes différents. Plus de la moitié de ces légumes est exportée. Notre département se classe également au 4e rang national pour la production de tomates sous serres. Dans ce secteur, il faut noter le travail de pionnier réalisé par le GIE Lacroix en matière de protection biologique intégrée. Le Finistère est enfin le premier département français de plants de pomme de terre qui vont vers les pays du bassin méditerranéen et du continent africain.

L’horticulture, un bouquet de toute beauté

Avec plus de 1 000 emplois directs, l’horticulture est un secteur important dans le Finistère. La production se focalise principalement sur les plantes de pépinières, en particulier les plantes de terre de bruyère, les plantes en pot ou à massif, les fleurs coupées et les bulbes. La Bretagne représente 32% des surfaces nationales en pépinières florales et 16% pour les surfaces en bulbes. * Sources : Chambres d’agriculture de Bretagne et Agreste